Histoire de la ville

Le village d'Ambronay et son histoire

Le village d'Ambronay

Géographie

Commune de l’arrondissement de BELLEY (01), du canton d’AMBERIEU EN BUGEY, AMBRONAY se situe au centre d’un hémicycle de moyenne montagne au pied du contrefort le plus occidental du Jura bugiste. La commune est bordée à l’ouest par la rivière d’Ain.

Son territoire compte 3 355 hectares dont 720 boisés. Le point le plus haut de son territoire est le Morimont qui culmine à 643m, en plaine le point le plus bas est à 299 m près du hameau du Genoud.

Sa population est de 2951 habitants (données 2023 – contre 2827 habitants en 2020).

Onze hameaux se rattachent à Ambronay.

Historique

Des vestiges romains attestent de l’origine lointaine d’Ambronay. Un moine irlandais aurait fondé une abbaye de femmes, puis vers l’an 800 Saint Barnard, officier de la cour de Charlemagne, entreprend la restauration des bâtiments primitifs et installe un monastère obéissant à la règle de Saint Benoit. Il obtient la totale indépendance de l’abbaye qui, au fil des siècles, va devenir de plus en plus puissante.

Une bulle de 1051 du pape Léon IX atteste de cette indépendance. Mais la convoitise, les nombreuses guerres font que l’abbaye en 1282 demande la protection des Savoyards. Ambronay est alors fortifiée. En 1470, la ville a ses armoiries actuelles et en 1601 elle est rattachée au royaume de France par le traité de Lyon. Biron arase la tour Dauphine. Le déclin continue jusqu’en 1652, date à laquelle l’abbaye est rattachée  à la riche congrégation des moines de Saint Maur. De grosses restaurations sont entreprises.

La Révolution française supprime les ordres religieux le 12 juillet 1790 et tout est dispersé à Ambronay. Le cloître devient prison. Albitte, en 1793 fait abattre le clocher de l’abbaye.

Il faut attendre le 21 décembre 1889 pour que le chanoine Garcin et le député Alexandre Bérard obtiennent le début du classement de l’abbaye, suivi en 1905 par celui du cloître.

La ville a son aspect actuel depuis 1762. La rue principale est alors percée et perd son passage couvert, le quartier nord et deux de ses trois portes. Seule la porte de la Gargouille est conservée.

Dans la plaine, le camp militaire est installé en 1916 pour fournir le pain aux soldats du front pendant la première guerre mondiale. Il ferme définitivement en juin 2008.

Le festival international de musique baroque est crée en 1989 et en 2003 le Centre Culturel de Rencontre est ouvert.